Seulement quelques jours après avoir donné des nouvelles de ses progrès grâce à l’implant Neuralink, le premier homme cobaye a fait des révélations beaucoup moins joyeuses au micro de Reuters.
Cela fait maintenant plusieurs années que Elon Musk et son entreprise Neuralink travaillent sur des implants cérébraux permettant de redonner de la mobilité aux personnes paralysées et leur permettre d’interagir avec leur environnement ou de manipuler facilement des bras mécaniques. Fin janvier, un homme a été le premier cobaye humain de cette expérience.
Quelques jours après l’intervention, Elon Musk a donné des nouvelles plutôt rassurantes à ce sujet. Cent jours après le début de cette nouvelle vie, l’homme en question a pris la parole et a tenu un discours positif puisque Nolan Arbaugh a déclaré :
Vous m’en donnez trop, c’est comme une surcharge de luxe, je n’ai pas été capable de faire ces choses depuis 8 ans, et maintenant, je ne sais même pas par où commencer et où allouer mon attention (…) Cela me permet de vivre à mon rythme, sans avoir besoin de quelqu’un qui m’aide tout au long de la journée (…) cela m’a permis de faire à nouveau les choses par moi-même.
The first human patient with a Neuralink implant plays games and controls his computer just by thinking. ? pic.twitter.com/Rx1FnLnoIt
— DogeDesigner (@cb_doge) May 9, 2024
« J’ai commencé à perdre le contrôle » : Le premier patient de Neuralink préoccupé par son implant
Seulement voilà, Reuters a annoncé le 15 mai dernier que l’implant de Neuralink aurait déjà eu des problèmes techniques liés à des fils de l’appareil qui se seraient rétractés. Interrogé à ce sujet, Nolan Arbaugh a déclaré :
J’ai commencé à perdre le contrôle du curseur (…) Je pensais qu’ils avaient fait des changements et que c’était la raison [de ces problèmes]. Mais ensuite, ils m’ont dit que les fils s’étaient rétractés dans mon cerveau.
Nolan Arbaugh est tombé de haut et avait peur que cette nouvelle vie s’arrête déjà. Fort heureusement, des changements ont été appliqués. Au micro de Bloomberg, le patient a expliqué qu’il ne regrettait pas et a adressé un message à la prochaine personne à recevoir un implant :
Une fois que vous avez pris goût à l’utiliser, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela m’épate tellement.
Redefining the boundaries of human capability requires pioneers.
If you have quadriplegia and want to explore new ways of controlling your computer, we invite you to participate in our clinical trial. pic.twitter.com/svqfAkVV1M
— Neuralink (@neuralink) May 16, 2024
