Un homme de 52 ans en Italie décède après une morsure d’araignée violoniste

4 min de lecture

Les personnes ayant peur des araignées vont sûrement frissonner en lisant cette nouvelle. Ce vendredi 12 juillet, un gendarme italien de 52 ans est décédé à l’hôpital de Palerme à cause d’une morsure d’araignée. Comment cela a-t-il pu se produire ? Les explications dans cet article.

Si l’histoire de Peter Parker devenant Spiderman après une morsure d’araignée relève de la fiction, la réalité peut s’avérer bien plus tragique. Prenons le cas de Franco Aiello. Âgé de 52 ans, il a été mordu par une araignée violoniste et est décédé vendredi dernier.

Les hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux :

Cher Franco, tu manqueras à tous… Nous nous souviendrons de ta sincérité, ta vision de la vie et ton courage; ton rôle d’ami et de confident nous manquera terriblement.

Mais que s’est-il passé exactement ? Tout a commencé lorsque le gendarme a été mordu le dimanche précédent alors qu’il jardinait. La morsure sur sa cheville a immédiatement provoqué une rougeur.

Un homme de 52 ans en Italie décède après une morsure d’araignée violoniste

Cependant, la morsure n’a pas été immédiatement fatale. Quelques jours après l’incident, l’homme a été admis à l’hôpital Cervello de Palerme où son état s’est détérioré.

L’araignée violoniste est également présente dans le sud de la France, notamment en bordure de la Méditerranée. Bien que petite, elle mesure entre six et neuf millimètres, et la tâche en forme de violon sur son dos lui donne son nom.

Le venin de cette araignée peut être mortel pour l’homme, bien que ce ne soit pas systématique. L’araignée attaque seulement si elle se sent menacée. Christine Rollard, spécialiste des araignées au Muséum national d’histoire naturelle, a expliqué au Parisien que le venin en lui-même n’est pas létal mais ses conséquences peuvent l’être pour les personnes « au système immunitaire fragile ». Elle a précisé :

Ce n’est pas une araignée mortelle. Les gens ne meurent pas directement à cause du venin, mais à cause des infections, des nécroses et des brûlures de la peau.

Les effets graves ne représentent en réalité que « 10% des cas répertoriés dans le monde ».

Partager cet article
Laisser un commentaire