Un incident étonnant a récemment eu lieu en Nouvelle-Zélande. Environ 400 individus ont reçu des colis d’aide alimentaire contenant des bonbons avec des substances potentiellement mortelles. Voici ce qui s’est passé.
Il arrive parfois que des événements inattendus, dignes des scénarios les plus surprenants, se produisent à travers le monde. Grâce à l’omniprésence des réseaux sociaux et des médias, ces histoires trouvent souvent un écho retentissant.
Cette fois, c’est en Nouvelle-Zélande que les faits se sont déroulés. Tout a commencé lorsque l’organisation Auckland City Mission a procédé à la distribution de colis alimentaires. Cette démarche est courante, l’association redistribue régulièrement des dons. Cependant, la dernière opération a pris une tournure inattendue.
Distribution de bonbons en Nouvelle-Zélande: une erreur qui aurait pu être tragique pour des bénéficiaires vulnérables
Effectivement, 400 personnes ont reçu des bonbons d’un genre particulier, car ils contenaient une dose de méthamphétamine pouvant être fatale, selon un communiqué de la police publié ce mercredi 14 août. Une enquête a été ouverte.
Le commissaire Glenn Baldwin a déclaré que seize bonbons contaminés avaient été identifiés, mais il reste encore à déterminer combien d’autres bonbons similaires ont pu être distribués. Il a également insisté sur la nécessité de les retrouver au plus vite. Ces bonbons étaient reconnaissables par leur emballage jaune vif et leur goût d’ananas, et avaient été offerts à l’organisation environ six semaines auparavant.
Au total, un bloc contenant environ trois grammes de méthamphétamine, soit 300 fois la dose habituelle, a été détecté. Sarah Helm, représentante de la New Zealand Drug Foundation, qui a analysé les bonbons, a précisé :
Avaler une telle quantité de méthamphétamine est extrêmement dangereux et peut entraîner la mort.
Un enfant, un adolescent et un membre d’une association caritative ont déjà été hospitalisés après avoir consommé un de ces bonbons. D’autres personnes, dont huit familles, ont également ingéré ces friandises mais n’ont pas eu besoin d’être hospitalisées. L’alerte a été donnée par un consommateur qui a trouvé que le goût du bonbon était suspect.
On ignore encore s’il s’agit d’un accident ou d’un acte malveillant. Cette situation représente un coup dur pour l’organisation, qui ne s’attendait pas à une telle mésaventure, d’autant plus après un geste aussi généreux. Heureusement, les personnes concernées s’en sont majoritairement sorties indemnes.
