L’Afghanistan bannit le MMA pour des raisons religieuses

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Tandis que les sports de combat connaissent un essor mondial, l’Afghanistan a choisi de bannir le MMA en raison de son inadéquation avec les préceptes de l’Islam, selon un rapport de l’AFP.

En France, les compétitions de MMA sont diffusées depuis plus de deux ans sur certaines chaînes payantes. Autrefois difficile à suivre en direct, le MMA a été officiellement autorisé sur les écrans français en 2020. Bien que la discipline soit perçue comme violente et dangereuse, les autorités françaises ont estimé qu’elle méritait sa place dans le paysage audiovisuel, ce qui a ouvert la voie à des événements majeurs tels que l’UFC Paris, le KSW Paris ou encore le PFL Paris.

Cependant, d’autres nations ne partagent pas cet avis, à l’instar de l’Afghanistan où les talibans dirigent le pays. Les autorités locales considèrent le MMA comme trop brutal et incompatible avec les principes de l’Islam.

En conséquence, la police religieuse, sous l’égide du ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice, a émis une interdiction ce mercredi 28 août, d’après les autorités sportives. Après une enquête approfondie, il a été conclu que la loi islamique ne pouvait pas concilier ce sport avec ses enseignements.

L’Afghanistan bannit le MMA pour des raisons religieuses

Dans un communiqué relayé par l’AFP, l’autorité sportive du gouvernement taliban a déclaré :

Il a été constaté que ce sport est problématique au regard de la charia et que, par bien des aspects, il est en contradiction avec les enseignements de l’islam. C’est pourquoi la décision a été prise d’interdire les arts martiaux mixtes en Afghanistan.

Les autorités sportives s’inquiètent des risques de blessures graves, voire mortelles. Malgré la popularité du MMA en Afghanistan, les coups violents, comme les coups de pied, de poing, de genou et les étranglements, sont des raisons majeures pour lesquelles cette discipline n’est pas incluse dans les Jeux Olympiques.

Lors des derniers jeux à Paris, quatre des onze athlètes afghans présents dans l’équipe nationale ou dans l’équipe olympique des réfugiés étaient initialement issus des arts martiaux.

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