Dans le cadre de la promotion de son tout dernier projet, Tiakola a accordé une interview exclusive à GQ. L’artiste s’est livré à cœur ouvert sur sa récente décision de prendre son indépendance et de quitter son ancien label. Nous vous révélons les détails.
Au cours des dernières années, Tiakola a enchaîné les succès, accordant peu de temps au repos. En 2022, il a sorti son premier album solo intitulé Mélo, qui s’est directement classé au sommet du Top Albums. En 2023, il a été récompensé lors des Flammes et des Victoires de la Musique. C’est ainsi que le grand public a commencé à réellement le connaître. Pourtant, son parcours musical ne date pas d’hier. Il aime le rappeler à ceux qui pensent qu’il a percé rapidement :
Certains croient qu’on a percé du jour au lendemain, mais non ! Il y a des travaux derrière. Avec mon ancien groupe, 4Keus, on a galéré. On a vendu 2000 exemplaires de notre premier album. Ça fait longtemps que je suis là.
Tout commence à La Courneuve en 2015, lorsque Tiakola a seulement seize ans. Avec trois amis, ils décident de former le groupe 4Keus. Quelques années plus tard, la chance leur sourit lorsqu’ils signent avec le célèbre label Wati B, celui de la Sexion d’Assaut. Toutefois, Tiakola se distingue rapidement des autres membres. Plus à l’aise sur les parties mélodiques que sur le rap pur, il devient rapidement le maître des refrains. Ce rôle, bien qu’initialement peu apprécié, se révélera être un atout majeur dans sa carrière. Lors d’un entretien avec GQ, il raconte :
Quand j’étais petit, j’écoutais du rap, et ma vraie base était les morceaux plus mélodiques comme ceux de T-Pain, Akon ou Lil Wayne. Je ne comprenais pas ce qu’ils disaient, mais je ressentais quelque chose de profond. C’est cette profondeur qui m’a vraiment inspiré. Quand des gens me demandent ce qu’est la mélodie, je réponds que c’est ça, mélangé au gospel.
Tiakola parle de son passage à l’indépendance
Après avoir signé avec le label Wati B, Tiakola a décidé de voler de ses propres ailes à la fin de l’année 2023. S’inspirant de rappeurs comme Jul et PNL, il a opté pour l’indépendance, une voie de plus en plus privilégiée par les jeunes artistes. Toujours pour GQ, il partage ses réflexions :
Pour l’instant, je ne suis pas un boss, je suis juste indépendant. Pour moi, un boss, c’est quand tu as la réussite d’un Kore, d’un Dawala ou d’un Booba. Mais je me suis lancé en indépendant parce que c’était le moment, j’ai beaucoup appris auprès de mon producteur Dawala. Je suis toujours proche de lui et il m’apprend encore beaucoup.
On lui souhaite une belle réussite dans cette nouvelle aventure.
