Le procès de Moha La Squale commence ce mardi à Paris pour accusations de violence et séquestration

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L’affaire avait éclaté en 2021. Ce mardi 2 juillet, soit trois ans plus tard, Moha La Squale va être jugé à Paris pour des accusations de violences et séquestration sur six de ses anciennes compagnes.

Au sommet de sa carrière, Moha La Squale a vu sa réputation chuter en septembre 2020, suite aux témoignages de plusieurs compagnes sous le hashtag #Balancetonrappeur. Elles ont dénoncé ses agissements, et des images choquantes ont été partagées, montrant ses violences envers elles. Plusieurs plaintes ont été déposées.

Bien que chaque expérience soit unique, plusieurs faits récurrents ont été rapportés, notamment des insultes telles que : « Chienne de guer*e… T’as besoin de te faire soulever sal*pe, sale p*te… » ou encore « Je vais te faire t.uer, je vais te bu.ter, je vais te fu.mer…« .

Le procès de Moha La Squale commence ce mardi à Paris pour accusations de violence et séquestration

Ce mardi 2 juillet, Moha La Squale sera jugé pendant quatre jours par la quatorzième chambre du tribunal judiciaire de Paris, selon BFM TV. Ces audiences permettront de déterminer s’il a perdu le contrôle en raison de sa célébrité. En plus des insultes, le rappeur aurait été violent avec ses petites amies de l’époque. « Il m’a tiré les cheveux tellement fort que j’avais des bleus sur le cuir chevelu », a déclaré une plaignante. Une autre a ajouté : « Il m’a mis un oreiller sur la tête et a appuyé très fort. Je ne pouvais plus respirer ».

Une troisième femme a raconté qu’elle avait été retenue deux heures dans la salle de bain en juin 2019. « Cela m’a paru une éternité (…) Il me menaçait, disant : « Je vais te balayer si tu te lèves de la salle de bain », « tu peux prier le bon dieu, il n’y a que lui qui peut t’aider », « je suis déjà rentré en pris*n pour séquestration, ce que je te fais ne me dérange pas…« , a-t-elle relaté.

La juge d’instruction a décrit Moha La Squale comme quelqu’un de « cyclothymique, impulsif, immature, capricieux et colérique » et qu’il a des traits de caractère « probablement fortement accentués par une consommation excessive de ca*nabis ». Ces a*dictions auraient aggravé sa paranoïa et sa jalousie. Le rappeur a admis qu’il avait « pu se montrer menaçant dans le cadre de relations (…) en raison de l’influence exercée par sa notoriété. Mais il conteste tout passage à l’acte violent ou atteintes sexuelles ». Affaire à suivre.

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