Inoxtag risque des poursuites à propos de son documentaire : des sanctions en vue ?

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Depuis quelques jours, Inoxtag est au centre des discussions grâce à la sortie de son documentaire. Toutefois, le projet pourrait lui causer des ennuis pour ne pas avoir respecté certaines conditions liées au calendrier de diffusion. Voici les détails.

Tandis que certains poursuivent des rêves d’astronomie, Inoxtag avait un autre objectif en tête : conquérir l’Everest. En 2023, il annonçait qu’il se lançait dans une préparation intensive d’un an pour réaliser l’un des plus grands défis de sa vie. Avec le soutien de Mathis Dumat et après avoir gravi plusieurs montagnes, le vidéaste a relevé ce défi lors d’une expédition entre avril et mai.

Après plusieurs mois d’absence, Inoxtag a fait son retour sur YouTube le 31 août dernier pour annoncer une avant-première de son documentaire dans une sélection de cinémas le 13 septembre 2024. Kaizen a été mis en ligne sur sa chaîne le lendemain de sa projection, rencontrant un immense succès et battant même certains records établis sur la plateforme, dont celui de PNL. En parallèle, la musique de Laylow utilisée dans le film a regagné une popularité notable dans les classements de streaming. Ce projet a également inspiré Maeva Ghennam, qui souhaite relever un défi similaire en escaladant le Mont Blanc.

Des sanctions à venir pour Inoxtag à cause de son documentaire ?

Malgré la réussite de cette aventure, le documentaire pourrait entraîner des complications juridiques. Après sa diffusion sur YouTube, Kaizen est programmé pour être diffusé sur des chaînes telles que TF1 ainsi que certaines télévisions belges. Le problème ? Il existe une réglementation qui interdit la diffusion gratuite d’un film si peu de temps après sa sortie en salle. Comme l’a rapporté Le Figaro :

Il est nécessaire de respecter un délai de quatre mois après une sortie en salle pour pouvoir visionner un film en VOD, six mois pour sa diffusion sur Canal+, 15 à 17 mois pour le proposer sur un service de streaming payant comme Netflix, et enfin 22 mois pour une diffusion gratuite sur une chaîne de télévision.

La société MK2 pourrait écoper d’une amende de 45 000 euros. Richard Patry, président de la Fédération des cinémas français, a exprimé son mécontentement :

Il y a eu un non-respect de la législation. Une erreur a été commise et il est nécessaire d’appliquer une sanction.

L’issue de cette affaire reste encore incertaine.

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