Une décision bienveillante qu’Elon Musk pourrait bien regretter. Après avoir acquis l’ancienne résidence de l’acteur et humoriste Gene Wilder, le neveu de ce dernier s’est retrouvé dans une situation délicate, devenant un occupant non autorisé de la propriété.
Bien avant de se lancer dans le domaine des technologies et de racheter Twitter, Elon Musk s’était concentré sur l’acquisition de biens immobiliers, avant de finalement se délester de ses possessions pour en arriver à dormir dans ses bureaux.
En 2013, Elon Musk a acheté l’ancienne demeure de Gene Wilder, située dans le quartier de Bel-Air Country Club à Los Angeles, en face de sa propre résidence. Cette acquisition lui a permis d’agrandir sa propriété en déboursant près de sept millions de dollars, avec l’intention de préserver l’héritage de l’icône des années 80.
Sept ans plus tard, Elon Musk a envisagé de revendre la maison pour 9,5 millions de dollars. Il a cependant exigé que le bien ne soit ni démoli ni modifié. Après avoir rencontré des difficultés pour trouver un acheteur, le neveu de Gene Wilder, Jordan Walker-Pearlman, a exprimé son intérêt. Toutefois, lui et sa femme ne disposaient pas de la somme requise.
Un couple se retrouve en conflit avec Elon Musk après un prêt de plus de 6 millions pour leur maison
Constatant leur volonté de respecter ses conditions, Elon Musk a abaissé le prix à sept millions de dollars et leur a consenti un prêt de 6,7 millions de dollars. Quatre ans plus tard, le PDG de Tesla a dû déposer un avis de défaut de paiement et a réclamé la saisie de la maison, selon Le Wall Street Journal. En effet, le couple peine à rembourser sa dette, en grande partie à cause de la grève des scénaristes à Hollywood qui a eu lieu l’année précédente.
Malgré cela, le couple continue de vivre dans la maison, bien qu’ils disposent de 90 jours pour la vendre. Ils ont proposé une offre à 12,95 millions de dollars. Bien qu’ils se trouvent en situation difficile, John Walker-Pearlman a fait preuve de modestie en déclarant :
Elon nous a offert une opportunité extraordinaire. Je n’ai aucune critique à lui adresser. Je ne voulais plus lui devoir quoi que ce soit. Nous lui devons déjà une dette morale.
Reste à voir comment cette situation se résoudra.