Suite à sa victoire contre Cédric Doumbé, Baki attire désormais une attention accrue. Bien que son prochain affrontement ait été annulé, nombreux sont ceux qui continuent de voir en lui un potentiel certain. Parmi eux, Khamzat Chimaev qui a eu l’opportunité de le côtoyer de près lors d’un entraînement.
Après une pause prolongée d’une année, Khamzat Chimaev s’apprête à marquer son retour dans l’octogone pour l’UFC 308, où il croisera le fer avec Robert Whittaker. Ce combat représente une étape cruciale pour le Tchétchène, ayant dû faire face à des complications médicales sérieuses qui l’ont conduit à une hospitalisation cet été.
Par ailleurs, Borz a également ouvertement abordé son combat contre la dépression, un sujet encore souvent ignoré dans cet univers impitoyable. Dans une déclaration sincère, celui qui en a assez des comparaisons avec Khabib Nurmagomedov a confié ses ressentis :
Eh bien, on peut dire que ma dépression est derrière moi. Il y a eu beaucoup de problème, j’ai résolu de nombreuses choses. Dieu merci, tout va bien à présent. Je suis un humain aussi, j’ai également mes problèmes qui doivent être réglés. J’ai été pris dans une dépression et beaucoup de choses se sont produites. Maintenant tout va bien, j’ai changé d’équipe, tout se passe pour le mieux, les docteurs, nutritionnistes, tout le monde…?
À présent, ces difficultés semblent être du passé pour Khamzat Chimaev.
« Un talent hors du commun?» : Khamzat Chimaev loue les compétences de Baki
En attendant son retour dans l’arène, Khamzat Chimaev a pris le temps de parler d’un combattant qui suscite beaucoup d’intérêt dans l’Hexagone : Baki. Après leur séance d’entraînement commune, son homologue, Borz, ne tarit pas d’éloges :
Baysangur c’est le gars le plus impressionnant. Je pense qu’il peut être le champion des poids welters de l’UFC dès aujourd’hui. C’est un des meilleurs combattants avec qui j’ai pu m’entrainer. La dernière fois que je suis venu en France j’ai pu rencontrer plein de combattants, notamment des Tchétchènes. Il y avait un Algérien que j’aime bien, c’est pour ça que je m’entraine avec.
Du haut de ses 23 ans, Baki affiche déjà des compétences remarquables. S’il continue sur cette lancée, il pourrait marquer l’histoire, bien que de nombreux défis l’attendent encore sur le chemin de la gloire.