L’UFC Paris 3 : un spectacle captivant malgré quelques déceptions

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Après une longue période d’attente, l’UFC a fait son retour en France, précisément à l’Accor Arena ce samedi 28 septembre. Une fois de plus, les fans français ont montré leur soutien en nombre pour leurs combattants.

Des victoires significatives

En l’absence de Ciryl Gane pour le combat principal, Benoît Saint-Denis s’est retrouvé en tête d’affiche pour cette troisième édition de l’UFC à Paris. Avant son duel avec le vétéran brésilien Renato Moicano, huit combattants français ont foulé l’octogone.

Dans une arène remplie dès 18h (16 000 spectateurs), Nora Cornolle a ouvert les hostilités contre la Portugaise Jacqueline Cavalcanti. Malheureusement, la native d’Épinay-sur-Seine (93) a été dominée. Chez les hommes, Taylor Lapilus s’est imposé face à Vince Morales, avec en fond sonore une vibrante Marseillaise.

Ensuite, Oumar Sy est entré sur l’un des tubes rap de 2024 : « Dolce Camara » de Booba et SDM. Ce clin d’œil au rappeur, qui l’avait soutenu lors de son premier combat à l’UFC, a marqué les esprits. Face au coriace Coréen Da Un Jung, l’espoir des – 93 kg a triomphé par décision unanime, préservant ainsi son invincibilité (11-0).

Le coup de grâce de la soirée est venu lors du duel entre Farès Ziam et l’Américain Matt Frevola. Le natif de Vénissieux a asséné un genou spectaculaire. Morgan Charrière a suivi en enchaînant avec un KO face à Gabriel Miranda. Une fin en apothéose.

Benoît Saint-Denis, une deuxième défaite amère

Pour sa première apparition en France, Kévin Jousset n’a rien pu faire contre le silencieux Bryan Battle, hué dès son entrée. Sûr de lui, l’Américain a répondu avec une prestation de haut vol et quelques gestes provocateurs.

Dans un combat ardu contre Joanderson Brito, qui enchaînait cinq victoires d’affilée, William Gomis s’est imposé sur décision partagée. Nassourdine Imavov, quant à lui, a continué sa série de victoires contre Brendan Allen. Avec trois combats en seulement 7 mois, le Français de 29 ans se rapproche de la ceinture des poids moyens. « J’ai disputé trois combats en sept mois, tous contre des adversaires du top 10. Je mérite donc un combat pour le titre», a-t-il affirmé.

Le moment tant attendu est arrivé avec le combat principal. Dans une atmosphère électrique, Benoît Saint-Denis a fait son entrée sous les acclamations. Mais la tension est vite retombée après un premier round dominé à sens unique. Sous les yeux de l’olympien Léon Marchand, Renato Carneiro a pris le dessus sur le « God of War » grâce à un « ground and pound » implacable. Le Français a terminé le visage ensanglanté, les yeux tuméfiés. L’arrêt du combat par décision médicale était inévitable. Cette deuxième défaite d’affilée marque un coup d’arrêt pour BSD. «Vous êtes le meilleur public du monde. Je reviendrai plus fort. Celui qui vit par l’épée, meurt par l’épée», a-t-il confié.

Au terme de cette soirée explosive, les combattants français peuvent se réjouir de 6 victoires contre 3 défaites. Il est fort probable que l’UFC revienne rapidement en France, tant l’organisation a trouvé son public à l’Accor Arena.

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