Conor McGregor, star de l’UFC, est de retour sous les projecteurs mais pour des raisons bien sombres. Cette fois, il ne s’agit pas de ses performances sportives, mais d’une accusation de nature criminelle qui le place à la une des médias.
Depuis sa dernière défaite contre Dustin Poirier, Conor McGregor n’a plus combattu dans l’octogone. Alors que son retour était prévu pour juin dernier face à Michael Chandler, The Notorious a dû repousser l’échéance à cause d’une nouvelle blessure.
Ce report pourrait s’avérer judicieux, selon les récentes déclarations de Docteur Brian Sutterer lors d’une interview avec Ariel Helwani :
Je pense que la prochaine confrontation de McGregor sera cruciale pour la suite de sa carrière. S’il doit revenir, il doit être au sommet de sa forme, sans aucune gêne physique. Se battre avec une douleur pourrait affecter ses performances et sa réputation. Il est donc compréhensible qu’il préfère attendre pour assurer une condition optimale.
Conor McGregor, accusé d’agression sexuelle, fait face à de graves accusations
Bien qu’absent des rings, Conor McGregor n’a pas cessé d’alimenter les discussions sur les réseaux sociaux avec son style de vie. Mais cette fois-ci, son nom revient dans une affaire bien plus sérieuse : un témoignage rapporté par le Daily Mail indique qu’une femme l’accuse de viol, des faits qui remonteraient à 2018.
D’après cette accusation, la plaignante réclame des réparations financières. Elle décrit comment l’athlète l’aurait immobilisée sur un lit, dans un hôtel à Dublin, et abusé d’elle. Dans un deuxième témoignage, la victime présumée a confié qu’à ce moment-là, elle « s’est figée et ne pouvait ni bouger ni respirer ».
Elle a également ajouté :
La seule chose que j’ai pu faire, c’était de bouger ma tête pour le mordre, en tentant de m’échapper. J’ai essayé de me débattre, de le repousser, d’utiliser toutes mes forces […] À trois reprises, il m’a maintenue en serrant son bras autour de mon cou. Pendant ces instants, je pensais que c’était la fin, que je ne reverrais plus jamais ma fille. Quand il a fini, je me souviens avoir murmuré des excuses, même en me sentant coupable et effrayée. Je lui ai promis que je garderais le silence pour qu’il arrête de me faire du mal.
L’enquête est en cours.