Les spéculations autour de la participation d’Aya Nakamura à l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont déclenché une vague d’hostilité de la part de plusieurs individus. Quelques semaines après le lancement de l’enquête, des suspects ont été appréhendés.
Alors que l’Express révélait que Emmanuel Macron avait suggéré à Aya Nakamura de reprendre des titres de Edith Piaf pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’affaire a pris une tournure inattendue. En effet, une banderole est rapidement devenue virale. Celle-ci contenait l’inscription :
YA PAS MOYEN AYA ICI C’EST PARIS PAS LE MARCHÉ DE BAMAKO
De nombreuses personnalités ont défendu Aya Nakamura, qui a également réagi sur X, anciennement Twitter :
C’est pour ça qu’on est en retard ici. Vous lynchez la plus grande artiste du pays avec des arguments enfantins… Ce n’était même pas un combat mais maintenant qu’elle doit chanter, nous la soutenons. C’est pas bamako, c’est pas bamako. Bande de chiens.
En mars dernier, une enquête a été ouverte suite aux nombreuses publications à caractère raciste visant Aya Nakamura après une plainte de la LICRA.
Six personnes interpellées suite à des propos offensants visant Aya Nakamura
Quatre mois plus tard, six individus ont été placés en garde à vue ce samedi 6 juillet. Ils ont été relâchés quelques heures après pour exploiter le « matériel saisi lors des perquisitions ». Le ministère public a déclaré au micro de l’AFP :
Six individus ont été identifiés par l’OCLCH (un office central de la gendarmerie, ndlr) dans le cadre de l’enquête pour incitation à la haine en ligne » au Pôle national de lutte contre la haine en ligne.
De son côté, Aya Nakamura a réagi à cette nouvelle sur ses réseaux sociaux en partageant une capture d’écran de cette information avec la légende « ça commence ». Le public sera informé dans quelques jours si celle qui a été provoquée par Kalash se produira réellement lors des Jeux Olympiques prévus cet été en France. À ce jour, la chanteuse n’a ni confirmé ni démenti sa potentielle présence à l’événement. À suivre.