Le lundi 1er juillet, un groupe de rappeurs a dévoilé une collaboration intitulée No Pasaran. Parmi eux, on retrouve Fianso, Soso Maness, Zola et bien d’autres, visant à s’opposer à l’extrême droite. Toutefois, les paroles n’ont pas été du goût de Marine Le Pen, qui a réagi vivement.
Après la dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron suite aux élections européennes, des élections législatives ont été annoncées pour le 30 juin et le 7 juillet. Lors de ce premier tour, le Rassemblement National a triomphé avec plus de 30% des voix, selon les résultats officiels du ministère de l’Intérieur. Parmi les 39 députés élus au premier tour se trouve Marine Le Pen.
Pour contrer l’extrême droite, plusieurs rappeurs français ont pris position sur les réseaux sociaux. Le 30 juin, Fianso a annoncé la sortie d’un single avec une vingtaine d’autres artistes. Intitulé No Pasaran, ce titre renvoie au slogan espagnol contre le régime fasciste de Franco des années 1930, signifiant « Ils ne passeront pas ». Disponible depuis le 1er juillet à 23h45, le morceau réunit Fianso, ISK, Zola, Pit Baccardi, Cokein, Ashe 22, UZI, RK, Alkpote, Kore, Nahir, Seth Gueko, Demi portion, Soso Maness, Decimo, Zed, Costa, Akhenaton, Relo, Kerchak, ainsi que Mac Tyer.
Réaction de Marine Le Pen au morceau « No Pasaran » et dépôt de plainte
Quelques heures après la diffusion du morceau, de nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux. Pour certains, les paroles sont percutantes et reflètent bien les sentiments de nombreux citoyens. Cependant, pour les membres du Rassemblement National, les termes employés par les rappeurs sont inacceptables. Marine Le Pen, s’exprimant sur son compte X, a partagé une capture d’écran de certaines phrases de la chanson, ajoutant en légende :
Le Nouveau nouveau front populaire. Ça donne envie, non ? J’espère que le parquet va se saisir de cette abjection.
Marine Le Pen envisage de déposer plainte contre les artistes impliqués et de demander la suppression de ce morceau de toutes les plateformes.
