Ce dimanche 4 août, Naps a été mis en examen pour agressions sexuelles par le parquet de Toulon, selon l’AFP. Trois nouvelles plaignantes ont émergé. Voici les détails.
Le 21 juin dernier, Naps a sorti son projet Mec de cité simple. Dans cet opus, le rappeur aborde des thèmes plus personnels et réduit les références aux substances dans ses chansons comme il l’a expliqué dans Quotidien :
Ouais, après je grandis. C’est vrai, vous avez les bonnes infos. J’essaie de ralentir. Avant je ne calculais pas trop. Maintenant je suis de plus en plus écouté et en plus par les jeunes etc. On me le disait mais je m’en f*utais de base. C’est plus quand j’en ai pris conscience et que je voulais véhiculer forcément un autre message. Après je n’ai pas envie de dénaturer non plus. Il ne faut pas que ça devienne tout fade non plus. Je raconte aussi ma vie mais voilà. Si je peux éviter, j’évite quoi. C’est vrai que de parler de Nabil, ça fait longtemps que je n’en ai pas parlé dans un album. Je parle un peu moins là, j’essaye de rentrer un peu plus dans les détails mais… Ce n’est pas dur mais vu que c’est une musique où j’essaye de ne pas me prendre la tête, j’essaye de prendre du bon temps. Ca fait que les musiques un peu conscientes, je n’en fais pas beaucoup.
Quelques jours après la sortie de ce projet, Naps a fait la une pour une autre raison. Selon BFM TV, un juge d’instruction a ordonné que l’artiste soit jugé pour vi*l devant la cour criminelle de Paris suite à la plainte d’une jeune femme l’accusant d’abus pendant son sommeil dans un hôtel parisien en octobre 2021.
Naps accusé après de nouvelles plaintes dans le Var
Ce dimanche 4 août, trois autres jeunes femmes ont déposé plainte contre Naps. En conséquence, l’artiste a été mis en examen pour « vi*ls et agressions sexuelles » selon le parquet de Toulon. Il aurait été arrêté dans un hôtel de Saint-Cyr-sur-Mer avant d’être placé sous contrôle judiciaire.
Naps nie les accusations. L’enquête, confiée à la Brigade de recherches de La Valette-du-Var, se poursuit sous commission rogatoire du juge d’instruction. Affaire à suivre.
