« Je choisis la main ouverte aux gestes fermés » : Akhenaton s’adresse à Pascal Praud en live

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Ce lundi 1er juillet, plusieurs artistes du rap français ont sorti une chanson collaborative intitulée No Pasaran. Ce titre anti-RN a fait grand bruit, et Pascal Praud a partagé son opinion sur CNews. Akhenaton a choisi de répondre en direct sur scène.

Après la dissolution de l’Assemblée Nationale à la suite des résultats des élections européennes, le Président a convoqué des élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Lors du premier tour, le Rassemblement National a triomphé avec plus de 30% des voix, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur.

Pour contrer la montée de l’extrême droite, plusieurs rappeurs français ont décidé de lancer un morceau intitulé No Pasaran, regroupant : Fianso, ISK, Zola, Pit Baccardi, Cokein, Ashe 22, UZI, RK, Alkpote, Kore, Nahir, Seth Gueko, Demi Portion, Soso Maness, Decimo, Zed, Costa, Akhenaton, Relo, Kerchak, et Mac Tyer.

Akhenaton s’adresse à Pascal Praud en direct

Ce mardi 2 juillet, l’émission « L’Heure des Pros » animée par Pascal Praud a été diffusée sur CNews. Comme d’habitude, l’émission a couvert divers sujets, de l’actualité à la politique, en mettant particulièrement en lumière les partis d’extrême droite, notamment le Rassemblement National (RN). Cette chaîne, reconnue pour son orientation éditoriale marquée, est revenue sur la chanson No Pasaran.

Durant l’émission, Pascal Praud a exprimé son indignation face à certaines paroles jugées offensantes, notamment envers la mère de Jordan Bardella. Cela a naturellement déclenché un débat sur la liberté d’expression et les limites de l’art dans la critique politique.

Présent sur le morceau, Akhenaton a choisi de réagir à l’animateur en live :

Je tiens à dire quelque chose car cette fois-ci, Pascal Praud ne pourra pas parler en mon nom. BFM ne pourra pas parler en mon nom. Le Figaro ne pourra pas parler en mon nom. Le Point ne pourra pas parler en mon nom. Je n’ai jamais insulté personne. Mais en ces temps troublés, où l’atmosphère est tendue, je préfère toujours la main ouverte aux gestes fermés.

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