« Fin de mois difficile » : SCH partage ses souvenirs d'une jeunesse marquée par la précarité de sa mère infirmière - Street Korner

« Fin de mois difficile » : SCH partage ses souvenirs d’une jeunesse marquée par la précarité de sa mère infirmière

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Bien qu’il mène aujourd’hui une vie plus confortable grâce à sa carrière musicale, SCH n’a pas toujours connu cette aisance. Lors de son intervention sur le plateau de l’émission Quotidien, l’artiste originaire de Marseille s’est remémoré son enfance aux côtés de sa mère, infirmière, qui a lutté pour leur offrir une vie décente malgré les difficultés financières. Détails dans cet article.

Trois ans après la sortie de JVLIVS II, SCH est revenu sur le devant de la scène en mai dernier avec son nouvel opus JVLIVS Prequel : Giulio. Entre ses projets musicaux, sa participation en tant que coach dans Nouvelle École, son concert au Stade Vélodrome et sa présence au GP Explorer 2, l’artiste n’a pas eu beaucoup de temps pour lui. Mais envisage-t-il de prendre du recul après cette période intense ? Il a répondu à cette question lors d’une interview pour Le Flow :

Je suis encore plongé dans le travail. On vient de sortir le Prequel, les festivals arrivent, la tournée se prépare. Il y a encore beaucoup de choses en cours. Après le Vélodrome, j’ai pris un peu de temps pour moi. Ça fait un an et demi que je n’ai pas sorti de nouveaux projets. J’ai des opportunités aujourd’hui qui vont au-delà de la musique, et c’est le moment d’explorer ces nouveaux horizons. Je ne peux pas me concentrer uniquement sur un seul aspect quand d’autres possibilités s’offrent à moi (…) Ce n’est pas vraiment une pause, plutôt une continuité de cet album.

« Fin de mois difficile » : SCH se confie sur sa jeunesse marquée par la précarité de sa mère

Au début de sa carrière, SCH ne cessait de le répéter : « se lever pour 1200, c’est insultant ». Et s’il le chantait, c’est parce qu’il avait vécu cette réalité difficile. En effet, il a grandi dans des conditions modestes avec sa mère, comme il l’a expliqué à Yann Barthès :

Je me souviens surtout que, malgré tout, je n’ai jamais vraiment manqué de l’essentiel. Mais je l’ai souvent vue faire des sacrifices pour combler mes besoins d’adolescent. C’est ce souvenir-là qui reste gravé en moi, au-delà de tout le reste.

SCH a toutefois apporté une nuance à ses propos :

Après, j’étais dans la classe moyenne. Ma mère ne gagnait pas assez pour terminer le mois, mais elle gagnait trop pour bénéficier des aides. Et je pense que cela a engendré une certaine frustration dès mon plus jeune âge.

Heureusement, sa situation a bien évolué depuis.

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