Ce mercredi 24 juillet, Maes a publié un documentaire sur sa chaîne YouTube, La vie continue comme le titre de son nouvel album. Dans cette vidéo, le rappeur a abordé le début de ses soucis avec son ancien label LDS et les habitants de Sevran. Des propos plutôt directs.
Le 18 juillet dernier, Maes a enfin sorti son projet qu’il annonçait depuis plusieurs mois : La vie continue. Parmi les seize morceaux, on retrouve des collaborations avec PLK, Ninho et Werenoi. Si Booba l’accuse de tricherie, le rappeur est plutôt satisfait des résultats. Alors que ses showcases à Marrakech ont dû être annulés, le père de famille a offert un autre cadeau à ses fans pour marquer la sortie de son opus : un documentaire diffusé sur YouTube.
Dès les premières minutes, Maes annonce la couleur puisqu’il évoque la potentielle fin de sa carrière :
Parce que la musique c’est éphémère. Éphémère, ça ne veut pas dire que ça ne dure pas longtemps… C’est juste que ça a une fin. Même avant t’as vu, t’es en mode y’a pas de problèmes, ça veut dire il n’y a que la joie de vivre, tu kiffes… j’suis un homme de paix. Wallah j’suis pas du tout à la recherche de problèmes mais ils sont en bas de chez moi. J’vais pas les éviter. S’ils s’éloignent, j’irais pas vers eux mais c’est comme ça.
« Ça exige de la détermination, va à Fitness Park » : Maes évoque ses ennuis à Sevran
Dans cette vidéo, Maes traite de divers sujets, que ce soit le report de son concert à Bercy, l’évènement qui a bouleversé sa vie ou encore son mariage. Le Sevranais en a profité pour aborder les débuts de ses problèmes avec les gens de sa ville ainsi que son ancien label LDS. Il a d’abord expliqué qu’il avait rendu plusieurs services et accepté des featurings mais que cela ne suffisait pas. L’interprète de Blanche a ajouté :
Nous on partage, il n’y a pas de problème. On est là. Feat. Passe la première, on essaye de t’aider à passer la deuxième. La voiture, elle n’est même pas démarrée (…) On a démarré les voitures avec les fils. Les gens… frère, on se faisait partager par personne. J’ai eu besoin de personnes d’ailleurs. Qu’un mec de Marseille me fasse monter au Planète Rap de Houss de Nice pour que j’ai ma chance ou que je saisisse ma chance.
Maes a ensuite enchaîné :
Ça exige de la détermination, fréro va à Fitness Park tout simplement. Vous me demandez de la force, de la force. Vous croyez que je suis Fitness Park, faites vos vies. Ça leur a pas plu, ça ne m’aurait pas plu non plus. C’est des sal*pes (…) tout le monde acquiesce à la fin. Derrière, ils vont te planter. S’il y avait vraiment un problème, on rentre dans le bâtiment, on casse une tête chacun notre tour. Ils sont cinq quatre. Venez chacun votre tour on casse une tête. S’il faut je vais perdre avant. Je reviendrais le lendemain. Ils ont voulu jouer avec le feu, ils utilisent pas bien le feu (…) J’ai pas compris, je dois payer quoi ?
Des propos qui ne sont pas passés inaperçus.
