Les régulations autour des influenceurs continuent de s’intensifier, et les autorités surveillent de plus près les contenus publiés par ces personnalités publiques. Cette fois, c’est Milla Jasmine qui se retrouve sous le regard attentif de la DGCCRF.
Environ trois ans après le début des accusations menées par Booba contre certains influenceurs et leurs pratiques discutables, plusieurs figures de la téléréalité se sont vues critiquées pour leurs choix commerciaux. Notamment, ceux qui avaient des collaborations avec Magali Berdah ont souvent été pointés du doigt.
Bien que la réglementation ait été renforcée pour encadrer ces publicités, certains candidats ont progressivement pris leurs distances, comme Maeva Ghennam et Milla Jasmine, ne collaborant plus avec leurs anciens partenaires d’affaires. Milla, tout juste mère pour la seconde fois, avait d’ailleurs poursuivi la PDG de Shaunaevents pour des revenus impayés.
Milla Jasmine sanctionnée pour promotion non transparente
À présent, c’est pour le contenu même de ses publications que Milla Jasmine a été critiquée. Après une carrière prolifique dans plusieurs émissions de téléréalité, elle s’est orientée vers l’influence et la publicité en ligne, s’associant avec diverses marques.
Or, comme bon nombre d’autres influenceurs, certaines de ses promotions ne respectaient pas toujours les règles en vigueur. La DGCCRF a donc exigé que Milla Jasmine modifie sa façon de communiquer en mentionnant explicitement le caractère publicitaire de ses messages. L’organisation a rappelé ce jeudi 7 novembre :
Le manque de transparence peut induire les consommateurs en erreur, laissant croire que l’opinion émise provient d’une expérience personnelle et non d’une opération sponsorisée.
Milla Jasmine n’est pas la seule à faire l’objet de telles mesures. Capucine Anav, Simon Castaldi, Julien Bert ou encore Illan Castronovo ont également été concernés par cette injonction. Si aucune amende n’a été imposée, un ordre de « cesser ces pratiques» a été émis. Cependant, quelques heures après cette publication, elle continuait à poster des contenus sans mentionner « collaboration commerciale », d’après les observations de Tech&Co. Aucune déclaration n’a été faite de sa part à ce sujet.