« J’étais brisée, j’étais… » : Zahia Dehar s’est effondrée après le scandale Ribéry

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Ce samedi 12 octobre, Zahia Dehar était invitée dans l’émission C l’hebdo. Lors de cet entretien, l’actrice a évoqué l’impact de l’affaire Franck Ribéry et Karim Benzema survenue en 2010, une période difficile où elle a pensé au pire. Détails dans cet article.

Zahia Dehar a eu un parcours hors du commun. Aujourd’hui actrice et mannequin, elle a été révélée au grand public suite à une affaire médiatisée. En 2010, juste avant la Coupe du monde de football, elle a fait la une des médias dans une enquête qui a révélé qu’elle aurait eu des relations tarifées avec deux joueurs de l’équipe de France alors qu’elle était mineure : Franck Ribéry et Karim Benzema.

À l’époque, Zahia Dehar aurait adressé une lettre au sélectionneur de l’équipe de France en déclarant : « Comment pouvais-je prévoir, alors que j’avais toujours caché mon âge, que leur innocence pourrait un jour être mise en cause ? ». Les deux joueurs ont finalement été acquittés après un procès qui a duré quatre ans.

Mais même quatorze ans plus tard, cette affaire reste un souvenir douloureux pour elle. Lors de son passage à C l’hebdo le 12 octobre dernier, Zahia Dehar a exprimé ses émotions et ses difficultés à cette époque :

J’étais mal, j’avais l’impression que tout s’effondrait autour de moi. Je me disais : mais pourquoi est-ce que je vis cela ? Je n’ai rien fait pour provoquer ça. Je n’ai pas porté plainte : on m’a mise dans cette situation.

« J’étais brisée, j’étais… » : Zahia Dehar raconte sa chute après l’affaire Ribéry

Cette polémique a laissé des traces profondes puisque la jeune femme a envisagé le pire après cet épisode médiatique. Zahia Dehar confie :

J’étais effondrée parce que je savais que ma vie allait commencer à 18 ans avec la pire étiquette qu’une femme puisse avoir. À partir de ce moment-là, j’étais convaincue que tout m’était interdit. À cause du slut shaming et de la stigmatisation des femmes dans notre société, qui est encore aujourd’hui un problème non résolu. La société catégorise les femmes, et celles qui se retrouvent dans des cases jugées négativement sont confrontées à un lourd tribut, un prix qui est atroce.

Zahia Dehar a ensuite ajouté :

Je me disais : mais quel avenir ai-je vraiment ? Où que j’aille, on se moquera de moi, on me rabaissera sans cesse. Avec cette étiquette, il n’y a plus de place pour moi.

Heureusement, elle s’est tournée vers la création de lingerie et a réussi à se réinventer !

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