Un mois après la clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024, Imane Khelif continue de susciter des réactions. Cette fois-ci, c’est Vladimir Poutine qui a exprimé des doutes sur le triomphe de la boxeuse algérienne. Découvrez-en plus ci-dessous.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 marqueront un tournant dans la carrière d’Imane Khelif. En effet, la sportive a été la cible de nombreuses attaques, notamment des accusations infondées concernant son genre. Malgré ces obstacles, elle a réussi à obtenir la médaille d’or.
Malgré cette victoire éclatante, Imane Khelif ne compte pas en rester là et envisage des poursuites contre ses détracteurs. Suite à la compétition, l’Algérienne a évoqué cette période difficile et a confié :
Je ne peux décrire toute la joie et la fierté que j’ai dans mon cœur. Je suis très heureuse. J’ai travaillé pendant huit ans, je n’ai pas dormi, j’ai été fatiguée pendant huit ans. J’ai fait l’objet d’at*aques et d’une campagne féroce, et c’est la plus belle réponse que l’on puisse donner. Depuis le ring, j’ai envoyé un message à ceux qui étaient contre moi. Le monde entier était contre moi, mais malgré cela, j’ai décroché l’or, je lui ai répondu sur le ring, je suis une femme forte.
Heureusement, en dépit de cette vague de critiques, plusieurs figures publiques ont pris sa défense, notamment Booba ou encore la légende de la boxe Brahim Asloum, sans oublier Soulking, qui lui a rendu hommage en concert.
Vladimir Poutine qualifie la victoire d’Imane Khelif aux JO de Paris de « grotesque » et « imméritée »
Malgré sa performance, certains n’ont pas été convaincus. 50 Cent avait d’ailleurs partagé son avis critique après les Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais il n’est pas le seul. Récemment, Vladimir Poutine a exprimé son mécontentement à propos de la victoire d’Imane Khelif, estimant qu’elle est « grotesque et imméritée ».
Le dirigeant russe a également critiqué la participation des athlètes transgenres dans les compétitions sportives. Selon lui, ces dernières « détruisent le sport féminin ». Il a ajouté que « n’importe quel homme peut se déclarer femme et concourir, privant ainsi les femmes de toute chance réelle de remporter des médailles, encore moins des premières places ». Des déclarations qui risquent de relancer le débat sur les réseaux sociaux.