Le samedi 28 septembre, Benoit Saint-Denis a dû abandonner le combat par TKO en raison de blessures sévères. Dans une vidéo, le médecin Jean-Marc Sène revient sur ce qui l’a conduit à prendre cette décision. Voici un récapitulatif.
Cet événement marquait un retour significatif pour Benoit Saint-Denis. Après une défaite contre Dustin Poirier il y a six mois, le Français est remonté dans l’octogone à l’occasion de l’UFC Paris 3, face à Renato Moicano. Les attentes étaient immenses.
Malheureusement, la soirée ne s’est pas déroulée comme espéré pour le combattant. Ses blessures au visage ont contraint le médecin à mettre fin au combat dès le deuxième round. Un coup dur pour l’ex-membre des forces spéciales, qui a réagi peu après :
Ce n’était pas mon jour, ce sport est dur mais incroyable. Merci à tous pour votre soutien indéfectible. Fier d’avoir pu représenter la France dans l’octogone à la maison. Respect à mon adversaire de m’avoir affronté à la maison et félicitations à lui. Dieu met des épreuves sur notre chemin et celle là n’est rien comparé à ce que j’ai pu vivre.
« Une décision délicate » : Le docteur détaille les raisons de l’arrêt
Le docteur Jean-Marc Sène, en charge de la sécurité des athlètes lors de l’événement, a expliqué les conséquences potentielles d’une blessure comme celle subie par Benoit Saint-Denis :
Un gonflement autour de l’orbite chez un combattant de MMA peut indiquer une fracture des os orbitaux ou des sinus maxillaires, pouvant entraîner un hématome visible autour des yeux. Cela affecte la vision, ce qui rend le combattant plus vulnérable face à des attaques qu’il pourrait ne pas voir venir.
Il a également justifié son choix d’arrêter le combat après le deuxième round :
Une fracture près de l’œil est extrêmement douloureuse, surtout lorsqu’elle est touchée. Cela diminue la concentration et ralentit les réactions. Si des saignements ou lésions cutanées sont présents, cela augmente le risque d’infection et nécessite des soins immédiats. En tant que médecin, je dois parfois prendre ces décisions difficiles. Ce n’est jamais évident, mais la sécurité du combattant reste ma priorité.