Licenciement controversé pour un euro à la gare Montparnasse

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À la gare de Paris Montparnasse, une employée d’une entreprise de nettoyage a été renvoyée à cause d’un incident lié à un pourboire d’un euro. L’affaire a suscité une polémique importante.

La société néerlandaise 2theloo, gestionnaire des sanitaires, est au cœur de la controverse après avoir accusé l’employée de s’approprier indûment ce pourboire, malgré l’interdiction faite aux employés d’accepter de l’argent directement des clients.

Selon France Info, il est nécessaire de payer un euro pour accéder aux toilettes de la station, cette somme servant à maintenir la propreté des lieux. 2theloo redistribue une partie des pourboires collectés annuellement parmi ses employés.

Licenciement controversé pour un euro à la gare Montparnasse

La femme, employée depuis six ans chez 2theloo, a été licenciée en novembre dernier après un incident où un pourboire laissé par un client a été récupéré par elle, un acte capturé par les caméras de surveillance. Peu après, elle a reçu une lettre de licenciement.

La pratique de prendre un pourboire est prohibée, mais l’employée conteste le licenciement comme abusif, arguant qu’il s’agissait d’une première infraction et qu’elle n’avait jamais été préalablement avertie. 2theloo a soutenu cette version des faits.

‘C’est un métier éprouvant et pour un seul euro, ils m’ont renvoyée. Ils m’ont privé de six ans de ma vie. Je travaillais les dimanches, les nuits, les jours fériés, souvent sans compensation,’ a-t-elle exprimé.

« Employée depuis six ans dans l’entretien des sanitaires des gares SNCF, Sarah, 53 ans, a été licenciée en décembre pour avoir pris un pourboire d’un euro laissé par un client. Elle conteste ce licenciement. » https://t.co/rO4ENXAOZ7

— CausetteLeMag (@CausetteLeMag) May 7, 2024

2theloo, qui gère une trentaine de gares, fait face à plusieurs allégations de licenciements abusifs, incluant un autre cas où un employé a été renvoyé pour un retard de vingt minutes. La firme est ainsi critiquée pour sa gestion des ressources humaines, provoquant l’indignation publique.

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