Après plusieurs mois de reports, Magali Berdah se retrouve devant le tribunal ce lundi 30 septembre, accusée d’avoir orchestré la faillite de son ancienne entreprise de courtage en assurance.
Depuis plusieurs années, la situation de Magali Berdah s’est progressivement détériorée. En parallèle de ses actions contre les pratiques controversées de certains influenceurs, Booba n’a pas hésité à critiquer la PDG de Shaunaevents, ce qui a accru l’attention médiatique autour de son activité.
Victime de cyberharcèlement de la part de nombreux internautes, Magali Berdah a fait appel à la justice et a obtenu gain de cause dans certaines affaires de cyberharcèlement. Néanmoins, cela n’a pas empêché le DUC de continuer ses attaques à son encontre. Par ailleurs, Maeva Ghennam et Milla Jasmine ont également déposé plainte pour des salaires impayés. Toutefois, la dirigeante doit aujourd’hui répondre d’accusations qui remontent à bien avant sa présence dans le monde de la téléréalité. Cette fois-ci, elle est appelée à comparaître en tant qu’accusée.
Magali Berdah face aux accusations de blanchiment et de faillite frauduleuse
Ce lundi 30 septembre, Magali Berdah comparait devant le tribunal correctionnel de Nice aux côtés de trois autres personnes. Elle est accusée d’avoir orchestré la faillite d’une société de courtage en assurance entre 2014 et 2015, ainsi que d’avoir participé à des opérations de blanchiment d’argent.
L’entreprise en question, SAS BA&CO, a été placée en liquidation judiciaire le 30 juillet 2015, soit deux ans avant la création de Shaunaevents. Le procès initialement prévu pour le 18 décembre dernier a été reporté. Magali Berdah et ses trois co-accusés ont été placés sous contrôle judiciaire avec l’obligation de se présenter régulièrement au commissariat en attendant le jugement. D’après les enquêteurs, Magali Berdah aurait dissimulé des fonds illégaux générés par des investissements tout en organisant frauduleusement la liquidation de son entreprise.
Magali Berdah risque une peine maximale de sept ans d’emprisonnement et une amende de 100 000 euros pour la faillite frauduleuse, ainsi que cinq ans de pris*n et 375 000 euros d’amende pour blanchiment. Elle continue de contester l’ensemble des accusations. Le verdict du tribunal est maintenant très attendu.